Les mines de Serifos
Riche en sels minéraux de Serifos et d'exploitation minière
L'histoire de Serifos en relation avec l'exploitation minière
Les mines sont une partie inséparable de l’histoire de Serifos. Certaines des galeries et des installations de ces mines existent encore et le visiteur peut les voir au côté sud-ouest de l’île (Koutalas, Megalo ou Mia Horio, Megalo Livadi).
La terre de Serifos, riche en gisements de minerai, devint une source de richesse pour la famille Gromman, qui assuma surtout l’extraction de minerai de fer, en assumant l’administration de la compagnie "Serifos- Spilialeza".
La compagnie fut fondée par la compagnie d’exploitation minière française de Lavrio et le bâtiment néoclassique qui abrita le siège de la compagnie existe encore et il se trouve à l’agglomération Megalo Livadi au sud-ouest de l’île. L’exploitation de la richesse minérale de Serifos par Emilios Gromman, commença en 1885, quand il arriva à un accord avec la compagnie.
Gromman força au fond beaucoup d’habitants de l’île à travailler dans les galeries en leur demandant de lui céder leurs champs ou en les forçant de les lui donner, en leur payant un salaire journalier de misère.
Pendant cette période, la population de l’île a augmenté à peu près de 2000 personnes, puisque des ouvriers sont venus à Serifos d’autres îles de l’Egée (Paros, Karpathos, Amorgos etc.) et d’autres régions de Grèce (Péloponnèse), pour travailler aux mines.
Les conditions de travail aux mines étaient très cruelles alors que selon les historiens, des milliers d’ouvriers moururent dans les galeries des mines, à cause des conditions de travail inhumaines mais aussi à cause de manque de mesures de sécurité.
L’exploitation des ouvriers continua après la succession d’Emilios Gromman par son fils Georges.
Les ouvriers étaient forcés de se présenter aux galeries à l’aurore et de partir au couchant du soleil. Et puisque leurs maisons se trouvaient à des régions lointaines de Serifos, ils marchaient chaque jour beaucoup de kilomètres, en passant par les chemins de l’île pour aller aux mines.
Certains de ces chemins existent encore sur l’île, comme par exemple le chemin qui mène de la région Gyftika à Hora et qui fait partie du chemin ancien des ouvriers des mines.